Au commencement la parole, celle qui a fait naître histoires et civilisations.

Malgré le séjour prolongé d’un oiseau perché sur un baobab, il n’oublie pas que le nid dans lequel il a été couvé est dans l’arbuste.

De la parole reste contée jusqu’à ce jour les exploits d’époques qui résonnent encore en nous.

Paroles de griots, paroles d’Afrique qui chantent le grand empire mandingue de Soundjata, les épopées bantoues du Mvet et les épopées bambaras. L’écriture est venue conserver ces paroles précieuses. Amadou Hampathé Bâ disait, « L’oral est la mère de l’écriture et l’écriture est un moyen de fixer l’oral ».

Aujourd’hui, Koumafo vous propose de célébrer ce qu’il y a de plus authentique dans la littérature africaine, l’oralité. Pendant une journée, venez vibrer au son de l’histoire africaine en compagnie de vos enfants, de votre famille et de vos amis.

Au programme, des tables rondes, un atelier d’écriture pour les adultes et les enfants, des rencontres et dédicaces d’auteurs, des expositions d’artistes, un instant musique UNIQUE avec des djélys et surtout un concours d’éloquence avec à la clé, une formation offerte à l’école W.O.R.D de Rokhaya Diallo. 

L’occasion de devenir un orateur HORS PAIR !

Le djèliya, terme mandingue, est une fonction sociale, exercée par les djèli au sein des communautés mandingues d’Afrique occidentale. Cette fonction est très vaste : les djèlis sont à la fois détenteurs de l’histoire et de la tradition orale, médiateurs sociaux et politiques au sein de leurs communautés. 

Le rôle des djèlis au sein de la société et de la communauté mandingues est très ancien ; il trouve son « institutionnalisation » dès la charte du Manding au XIIIe siècle. Dans la langue française, le mot griot désigne couramment les djèlis et le terme griotisme, leur fonction.

« Il faut s’approprier l’histoire africaine. Il faut travailler l’histoire africaine. C’est un champ libre pour les africains aujourd’hui. Ça fait 50 ans que nous sommes indépendants. L’Afrique a ses traditions. L’Afrique a son histoire. Il faut que les jeunes participent à l’élaboration de l’histoire ».

Djibril Tamsir Niane