Le comble, c’est que ce soit les pilleurs qui créent les ONG. Le comble, c’est d’enfermer celles qui se sont débarrassées de leur bourreau.

Le comble, c’est « un quitté de territoire » alors que tu as saccagé son territoire. Le comble, c’est de parler d’instabilité tandis que tu es le déstabilisateur.

Le comble, c’est de vouloir mettre fin à la guerre lorsque tu es le fournisseur des armes. Mais sais-tu vraiment ce qu’est le comble ? C’est de savoir que le berger peul n’aime pas le lait (l’inspiration vient du peul). Le comble, c’est d’entendre de sa bouche que tu n’es pas assez rentré dans l’histoire.

Le comble, c’est de voir ceux que tu singes valoriser ce que tu as laissé de toi. Le comble, c’est que la bouche dit mon frère alors que le cœur n’est pas consentant.

Mais sais-tu réellement ce qu’est le comble ? C’est de t’appeler Victoire lorsque ta vie n’est que défaite.

Le comble, c’est de te trouver dans les décombres de la tombe que tu as creusé. Le comble, c’est que nous soyons un mal l’un pour l’autre dont nous pouvons nous passer.

Après avoir signifié que la rareté était dans la beauté, peut-on se dire maintenant que dans l’amour réside la douleur ? Combles, décombres, vagabonde d’un monde en vadrouille, j’écris ces quelques lignes de bombes.

Vous l’auriez compris, il y a des combles qui ne s’expliquent pas.

À vos combles !

Par Littérafrique