Si la plume est aussi fébrile, c’est que l’encre la consume en silence. Mais c’est dans les moments noirs que la plume trouve son inspiration, point de jalousie, dites à l’encre que c’est grâce à sa noirceur que ces moments resteront à jamais gravés dans les mémoires.

C’est en souffrant le martyre que la plume verse et déverse ses plus beaux verbes. La plume crie, la plume vit, la plume rit, mais la plume survit. C’est dans l’écrit que la plume crie ses plus belles assonances. C’est dans l’écrit que les couinements de la plume se veulent étouffants. Depuis que la plume écrit, la voix a retrouvé de sa sagesse.

Par Littérafrique